Georges Didi‐Huberman, 12 images pour le meilleur et pour le pire

A une table, un homme est assis. Il pose devant lui une image qu'il décrit, et commente; puis il en pose une seconde car, dit‐il, il n'y a jamais une image. Et en même temps que le récit se déroule, les reproductions d'images circulent et s'accumulent sur la table comme un jeu, une réussite peut‐être, une patience qui organise notre vue.
　　C'est une curieuse et singulière partie qui se joue là où se mêlent les faits d'une vie et le monde des formes. Il y en aurait des milliers d'autres possibles bien s?r, mais c'est cette partie, précisément, qui est enregistrée en sons et en images. Georges Didi‐Huberman, avec ses 12 images pour le meilleur et pour le pire, raconte comment on devient historien de l'art.